Charte éthique et professionnelle

En tant que praticienne de la méthode DECEMO (mais aussi en tant que sophrologue professionnelle), je suis engagée dans une charte éthique et professionnelle, dont les éléments sont les suivants :

J’invite les personnes que j’accompagne à s’entourer de toutes les garanties de la médecine. Je ne suis pas médecin, je ne pose aucun diagnostic.

Sur des cas pathologiques (ou de troubles sévères comme les TCA, troubles anxieux), je n’interviens que dans le cadre de mes compétences, et en ayant vérifié la sécurité et l’adéquation du travail proposé. Dans ce cadre, je n’interviens qu’en soutien, en accord et en collaboration avec le médecin (psychologue ou psychiatre) de la personne accompagnée.

Je ne demande jamais à la personne accompagnée de modifier ou d’arrêter sa médication. Elle est systématiquement renvoyée vers son médecin traitant.e ou psychiatre pour ses questions relatives à son traitement médical.

Dans le cas où un.e client.e me fera part d’envies suicidaires, je m’engage à contacter sa.son médecin ou sa.son psychiatre ou psychologue ; et si la personne n’en a pas à la référer à des collègues.

Mes compétences font l’objet d’une régénération et d’une veille en continu. Je m’engage à suivre une formation ou un approfondissement technique régulièrement. Je suis également responsable de m’informer et de rester à jour sur les sujets qui touchent mes patient.es, la société et notamment concernant mes spécialités.

En tant que professionnel de l’accompagnement, j’ai conscience qu’il m’est nécessaire de rencontrer ma propre profondeur, pour accompagner l’autre avec justesse dans ses difficultés émotionnelles. Aussi, je reste en chemin sur moi-même, et suis engagé dans un processus continu de supervision, d’analyse de la pratique et/ou de thérapie personnelle

Je m’engage à donner, à chaque personne avec laquelle je suis engagé le meilleur accompagnement possible. J’accompagne chacun.e, avec bienveillance et humanité, dans le respect de son âge, de son origine, de son sexe, de son genre, de sa religion, de son orientation sexuelle, et de tout ce qui construit sa singularité. Je suis consciente de mes privilèges et des oppressions qui existent dans la société.

Si la situation de la personne sort de mon domaine de compétences, ou si j’entre en résonance émotionnelle avec son histoire, je lui propose de faire appel à un pair, qui a les compétences et la posture relationnelle adéquates pour l’accompagner. Je respecte et facilite, pour la personne accompagnée, le libre-choix de son professionnel de l’accompagnement.

Je m’abstiens de toute séduction amoureuse et/ou relation sexuelle avec les personnes que j’accompagne. Je m’abstiens de toute forme de violence, de contrainte, de pression ou oppression, de prise de pouvoir, d’intimidation, de prosélytisme idéologique ou de manipulation, sur les personnes accompagnées. Je respecte l’intégrité et les valeurs propres des personnes que j’accompagne, dans le cadre de leur processus de changement.

Dans ce cadre je reste ouverte aux propositions d’amélioration émanant de mes pairs ou de mes client.es ; et je m’excuse si je blesse une personne ou commet un impair.

Je suis consciente de mon obligation de moyens, et non de résultat, dans le cadre des accompagnements que je propose. La personne accompagnée à sa responsabilité propre. Une coopération active et permanente est nécessaire, pour mener à bien les objectifs qu’elle s’est fixés.

Je me soumets aux règles usuelles du secret professionnel, qui s’étend à tout ce que j’ai vu, entendu ou compris au cours de ma pratique. C’est d’une façon anonyme, que je parle des études de cas que j’apporte en supervision, analyse de la pratique ou groupes de pairs.

Je prends toutes les précautions nécessaires pour réserver l’anonymat des personnes qui me consultent ou m’ont consulté.

Définition d’une secte d’après l’ADFI (association de défense des familles et des individus victimes de sectes) : « Une secte est un groupe dans lequel on pratique une manipulation mentale qui entraîne l’endoctrinement, le contrôle de la pensée, le viol psychique et une destruction de la personne sur un plan physique, psychique, intellectuel, relationnel et social, ainsi qu’une destruction de la famille. Avec à la base : une escroquerie intellectuelle, morale et financière. »

Clairement positionné contre les pratiques sectaires, je m’engage à ce que ma pratique de l’accompagnement, qui a pour but l’autonomisation et la responsabilisation de la personne accompagnée, ne rejoigne aucun point de cette définition.

Je refuse des conditions de travail qui porteraient atteinte à mon indépendance professionnelle et, notamment, qui m’empêcheraient d’appliquer les principes déontologiques énoncés ici. Aussi, je ne suis jamais tenu de m’engager dans un processus d’accompagnement si je ne le souhaite pas.